Anton Camacho, modélisateur statisticien chez Epicentre, organisation créée par les Médecins sans frontières, nous raconte son parcours et son travail en épidémiologie : du terrain aux modèles mathématiques en passant par les données !
Auparavant, Anton travaillait à la London School of Hygiene and Tropical Medicine. A l’issue de son master math-bio à l’Université Pierre et Marie Curie, Il avait fait une thèse en écologie et évolution au laboratoire EEM de l’ENS.
Questions :
1) Bonjour Anton, tu es un mathématicien travaillant en santé publique, pourrais-tu nous en dire un peu plus sur ce que tu fais ?
2) 1’15 : Tu as par exemple travaillé sur l’épidémie d’Ebola de 2014, y avait-il un vrai lien entre les mathématiques que tu faisais et l’actualité « brûlante » ?
3) 3’00 : Tu as fait une thèse de maths, aujourd’hui tu travailles pour Epicentre, auparavant tu étais à la LSHTM. Est-ce un parcours naturel pour un mathématicien qui souhaiterait travailler en santé publique et as-tu des conseils pour les étudiants de maths qui voudraient suivre cette voie ?
4) 5’27 : Est-ce qu’il y a des problématiques récentes du type « big data » dans ces questions ou est-ce que ce sont les problèmes épidémiologiques eux-même qui sont nouveaux ?
5) 7’26 : Pour toi, les mathématiques, est-ce que ce sont un outil pour traiter les données et être plus sur le côté applicatif et le terrain, ou est-ce que ce sont aussi des mathématiques « universitaires » avec un côté recherche ?
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